Frappe israélienne vise chef militaire Hezbollah à Beyrouth : ce que l’on sait

Ce que l'on sait de la frappe israélienne qui a visé le chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, à Beyrouth
          L'armée israélienne a annoncé mardi soir que ses avions de chasse avaient "éliminé" le commandant de la puissante formation pro-iranienne.

Mardi soir, l’armée israélienne a fait savoir que ses avions de combat avaient réussi à neutraliser le chef d’une importante milice pro-iranienne.

Une annonce d’élimination aux conséquences inattendues. Alors que le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza s’intensifie, l’armée israélienne a déclaré avoir éliminé Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah libanais et allié du Hamas, à Beyrouth. De son côté, le Hezbollah a confirmé que son commandant militaire se trouvait dans l’immeuble visé par la frappe israélienne, avant de confirmer sa mort. Cette élimination s’inscrit dans un contexte tendu, alors qu’une autre figure de haut niveau, Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, a été tué à Téhéran en Iran.

Une frappe sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth

Le bombardement mené sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth a causé la mort de trois civils et blessé 74 autres personnes. L’immeuble, de huit étages, a été gravement endommagé, laissant un grand trou béant. Des témoins ont rapporté avoir entendu un sifflement suivi de la frappe, avec des conséquences tragiques. Fouad Chokr se trouvait à l’intérieur de l’immeuble et sa mort a été confirmée par le Hezbollah. L’armée israélienne a revendiqué l’élimination du responsable militaire du Hezbollah dès le mardi.

Fouad Chokr considéré comme le responsable de l’attaque du Golan et recherché par les Etats-Unis

Fouad Chokr était considéré comme le commandant responsable de l’attaque du Golan, qui a coûté la vie à douze jeunes. Le Hezbollah a été accusé d’avoir franchi la ligne rouge par Israël, qui avait promis une réponse sévère. Les Etats-Unis ont également lié Fouad Chokr à des opérations militaires du Hezbollah en Syrie et à des attaques antérieures, offrant des récompenses pour obtenir des informations sur sa localisation.

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Une « agression » israélienne dénoncée par le Liban et ses soutiens

La frappe israélienne a été condamnée par le Premier ministre libanais, Najib Mikati, ainsi que par l’Iran et la Russie. Ces pays ont qualifié l’attaque de criminelle et ont appelé à une pression internationale sur Israël pour mettre fin à ses menaces. L’Iran a assuré que cette attaque n’empêcherait pas la résistance libanaise de soutenir les Palestiniens opprimés.

Une élimination qui accentue les craintes d’une extension régionale de la guerre

Les craintes d’une escalade du conflit au Liban sont vives, alors que le Hezbollah et Israël se livrent à des échanges de tirs fréquents à leur frontière commune. Les habitants des quartiers sud de Beyrouth redoutent de nouvelles frappes, alors que la situation s’intensifie. Les acteurs internationaux appellent à une solution diplomatique pour mettre fin aux hostilités.

En conclusion, l’élimination de Fouad Chokr intensifie les tensions et soulève des préoccupations quant à une escalade régionale du conflit. Les appels à la retenue et à une résolution pacifique se multiplient, alors que la situation est de plus en plus préoccupante.

Source de l’article : Francetvinfo

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